Lovecraft, c’est le père de la weird fiction telle qu’on la connaît aujourd’hui, le mec à l’origine d’un des imaginaires les plus foisonnants de la pop culture, quasi instigateur d’un des premier creative commons, muse de Carpenter, inspiration de H.R. Giger : quasiment le grand-papa d’Alien, bordel. Mais Lovecraft c’est aussi le tonton réac’ de la famille : raciste, sexiste, classiste, la totale. Alors, on jette l’auteur et on garde son œuvre ?
Étiquette : Racisme
Du 1er au 5 novembre, Xénomorphe était à Nantes, entre étals et estrades, pour assister à l’édition 2018 des Utopiales. A-t-il été satisfait ? Globalement. Mais devant certaines conférences, il a dû retenir ses remontées d’acide…
Le récent Call of Cthulhu, adaptation vidéoludique du jeu de rôle éponyme par le studio Cyanide, reflète l’immense appétit de la pop culture pour l’horreur « lovecraftienne ». Entre adaptations directes, inspirations évidentes et hommages discrets, le 10e art semble particulièrement soumis à l’influence tentaculaire du Père de Cthulhu. Rétrospective.